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Soutien aux camarades d’AIR FRANCE.

Un travail de fond s’opère sur la banalisation des plans sociaux et sur les corps intermédiaires,
particulièrement dans le viseur : les syndicats.
Six de nos camarades, salariés d’Air France, ont été interpellés ce mardi 13 octobre à l’aurore.
Ils font et feront la une des journaux tels de véritables ennemis publics. Ils voudront les sacrifier sous
l’injonction du Premier Ministre, faisant de la répression militante et syndicale son nouveau cheval de
bataille.
Ces manoeuvres ne détourneront pas les camarades de leur objectif principal : aucun
licenciement à Air France !
Sous l’ impulsion du Premier Ministre, le gouvernement soit disant de " gauche " oublie définitivement
la courbe du chômage et va même jusqu’à l’encourager en validant les 2900 suppressions d’emplois
ainsi que plus de 5000 qui suivront si nous laissons faire.
Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de la situation du transport aérien français,
de l’entreprise Air France qui navigue à vue ?
Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de ces milliers d’emplois détruits ?
Une véritable chaîne de solidarités s’est créée autour de cette lutte contre les licenciements et le
maintien de l’emploi à Air France, ce qui est malheureusement le quotidien de milliers de salariés :
casse de l’outil de travail, répression, discrimination, chantage à l’emploi...
La chemise est devenue le symbole de cette lutte. Le combat mené depuis plusieurs semaines, à
travers les intersyndicales, au sein des instances supposées de dialogue social, même lors de
rencontres avec les pouvoirs publics, et particulièrement sur le terrain avec les salariés, éclate au
grand jour.
Cette lutte doit se métamorphoser en symbole national permettant le renforcement du service
public aérien et permettant enfin de créer de véritables alternatives aux politiques d’austérité.

Article publié le 15 octobre 2015.


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