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Quel avenir pour notre mutuelle ????

Actuellement la mutuelle proposée par le ministère des finances publiques est la MGEFI. Chaque agent du
ministère à la possibilité d’y adhérer, sans que ce soit obligatoire, puisque nous sommes sur le principe du
contrat individuel facultatif.

Contrairement aux assurances, les mutuelles ne font pas de profit. 85,7 % des cotisations sont reversées
pour les soins, le reste sert aux frais de gestion (organisation AG, frais de fonctionnement, de déplacements…).
La MGEFI étant une mutuelle référencée, il n’y a pas d’augmentation des cotisations au-delà des 7 %.
Là où d’autres complémentaires ont augmentées leurs cotisations jusqu’à 10 %, la MGEFI n’a augmenté que de 5 % au 1er janvier 2024. Cette augmentation est liée au désengagement de la sécurité sociale sur l’optique et le dentaire.

Droits des adhérents MGEF I :
 La cotisation couvre la santé, la prévoyance, mais aussi l’assistance puisqu’en cas de congé maladie, il
est possible de solliciter une aide au ménage, aux courses du quotidien, à la garde d’enfant ou encore aux
déplacements.
 Une garantie maintien de salaire est également incluse dans cette cotisation. En cas de congé maladie,
nous percevons la totalité de notre traitement indiciaire pendant 3 mois, puis ce traitement indiciaire est
amputé de 5O % au-delà de ces 3 mois (sur 12 mois glissants). La MGEFI intègre donc les Indemnités pour
Perte de Traitement et de Salaire (IPTS) dans la protection sans cotisation supplémentaire.
 3 € de la cotisation (en moyenne, par agents) sont consacrés à l’action sociale, permettant ainsi d’apporter
aux agents une aide aux familles, à l’autonomie, au logement mais aussi en cas d’aléas de la vie .
La MGEFI applique le principe de la solidarité intergénérationnelle qui permet aux retraités de ne pas avoir
de cotisation trop élevée.
Réforme en cours :
A compter du 1er janvier 2025, on passe sur un contrat collectif obligatoire. C’est la DGFIP qui va choisir
l’organisme auquel TOUS les agents devront adhérer. Une fois cet organisme désigné, nous seront engagés
sur 7 ans avec une prise en charge de l’état employeur à hauteur de 50% pour les actifs.
Les ayants droits pourront adhérer mais devront avoir un contrat individuel (sans bénéfice de la participation
employeur)
Concernant les retraités, aucune participation de l’état employeur n’est prévue. Au moment de la mise en
place de cette réforme, et après réception de l’information, les retraités auront 1 an pour adhérer
individuellement à l’organisme désigné s’ils le souhaitent. La MGEFI travaille sur une offre spécifique pour
eux.
Avec la réforme, nous risquons de perdre des droits puisque la majorité des options seront plus chères. Il
faudra, alors, certainement adhérer à 2 contrats : 1 pour la santé, 1 pour la prévoyance. La MGEFI a
proposé d’ajouter des soins dans le panier de base mais le secrétariat général l’a refusé.
Concernant la prévoyance, le congé longue maladie, le capital décès resteront dans la prévoyance incluse
mais le reste sera en option (les IPTS par exemple). L’employeur ne participera qu’à hauteur de 50 % de
l’option avec un minimum de 5€ sur la santé et 7€ sur la prévoyance.
Le calendrier prévoit que le prestataire choisi sera désigné en septembre 2024 après appel d’offre.

A l’initiative de la Fédération des Finances CGT et son UFR, et dans le cadre des négociations actuelles,
une pétition à destination de l’ensemble des actifs et retraités du Ministère, pour une complémentaire santé
et prévoyance ambitieuse à Bercy est disponible dans docs à télécharger.

Article publié le 1er février 2024.


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