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ANXIOGENE ANXIOGENE...EST CE QUE J’AI UNE GUEULE D’ANXIOGENE ???

ANXIOGENE ANXIOGENE...EST CE QUE J’AI UNE GUEULE D’ANXIOGENE ???

La CGT est taxée d’entretenir l’ambiance anxiogène dans le réseau.
Ceux qui osent débiter pareilles c…. ajoutent au manque de courage de leur communication la
honte de faire porter à autrui les résultats dramatiques d’une réforme pas encore présentée mais qui
mènera sans nul doute à la détresse de nombreux agents…
Nous ne vous lâcherons pas, fossoyeurs de service public pour le plaisir des banquiers et autres
initiés du CAC40, sinistres Ministres ou triste Président VRP du capital.
Cher lecteur, nous te livrons ici un article sur la situation du service public hospitalier de Lens.
Nous te donnons le lien vers l’article, article que tu trouveras plus bas...

Crois-tu sincèrement que le bien être des agents de la DDFIP62 vaudra plus, lors de la mise en
place de la géographie revisitée, que celui de nos collègues fonctionnaires hospitaliers qui sauvent
des vies ?
Si tu penses que tu échapperas à la curée qui s’annonce, fuis vite sur l’île aux enfants, c’est notre
Directeur qui paye le voyage et qui joue les GO de luxe déguisé en brave Casimir fiscal !
Par contre, si tu penses que ce qui nous attend ne sent pas bon, lis donc l’article sur le quotidien de
l’hôpital de Lens.
Enfin, lis ce que sera notre avenir si nous ne nous mobilisons pas massivement contre le projet du
Darmanain...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/lens/hopital-lens-urgencessaturees-
manque-moyens-pression-equipe-medicale-vole-eclats-1656482.html

D’ici l’été, l’hôpital lensois aura perdu la moitié de ses urgentistes.
"C’est insoutenable depuis des années, mais là, on n’en peut plus" : à Lens, "broyée" par la
saturation chronique des urgences et le manque de moyens, l’équipe médicale "vole en éclats".
Démissionnaires, la moitié des urgentistes seront partis d’ici l’été.
"Médecin urgentiste, c’était ma vocation. J’étais dans une équipe soudée, extrêmement
compétente. Mais, ces dernières années, les conditions de travail se sont tellement dégradées que
je n’éprouvais plus aucune satisfaction. J’angoissais tant que je ne dormais plus. Alors je suis
partie...", confie Marie, à Lens depuis plusieurs années.
"Comme partout, l’activité augmente", avec 160 entrées par jour en 2018 et des pics à 200.
"Mais à Lens, un tiers des adultes nécessitent une hospitalisation alors que le nombre de lits
diminue constamment dans les services. Résultat : les patients stagnent aux urgences et elles
explosent".
"Au déchocage (urgences vitales), on a souvent deux fois plus de patients que de places",
témoigne un aide-soignant. "Pour les autres, il y a huit heures d’attente, collés les uns aux
autres sur des brancards. Quand la salle est pleine, on remplit les couloirs..."
"Cinquante patients pour trois médecins, c’est intenable !", soupire-t-il. En sous-effectifs, "les
soignants font de l’abattage, ne peuvent même plus vérifier que les gens sont allés aux toilettes
ou ont mangé".
Outre l’épuisement, "les médecins deviennent secrétaires, passent leur temps au téléphone pour
négocier des admissions dans des services bondés", gèrent en simultané de nombreux cas,
"impossibles à surveiller correctement", déplore Marie.
"Il n’est pas normal qu’en fin de garde, des collègues partent en larmes ! Que chaque nuit, dix
ou vingt personnes, âgées et malades, dorment dans un couloir et restent 48 heures ! C’est de la
maltraitance institutionnelle", tranche un autre urgentiste, démissionnaire après de
nombreuses années de service.
"Chaque matin, j’ai peur d’aller au boulot, je me demande si je vais finir par faire une erreur",
lâche-t-il, préférant "partir pour ne plus être complice de ce système qui broie les gens".
Pour Jean Létoquart, infirmier et représentant CGT, "Lens reflète ce qui se passe partout" :
"l’hôpital est endetté, son déficit hallucinant et il réduit constamment la voilure", notamment
depuis son regroupement avec trois autres établissements au sein du GHT de l’Artois.
Transfert de la pneumologie à Béthune, fermeture de lits en obstétrique, chirurgie, gériatrie :
"l’hôpital, qui comptait autrefois 1.000 lits, s’est réduit à 700, et table maintenant sur 571" en
vue d’un déménagement en 2023. La direction s’est par ailleurs engagée dans un plan de
retour à l’équilibre (PRE) prévoyant "la suppression de 157 postes".
"Aux urgences, c’est le Titanic"
"On nous parle de virage ambulatoire, réduction des délais de séjour mais on a les pires
indicateurs de santé de France : une population âgée, un nombre incalculable de cancers, une
surmortalité extrême et quasiment plus de médecins en ville !", plaide-t-il.
"Aux urgences, c’est le Titanic : on voit l’iceberg, on saute tous à l’eau !", résume M.Ramillon.
Pour l’ARS des Hauts-de-France, le PRE doit permettre de "supporter" le coût de la
reconstruction de l’hôpital, "indispensable" au regard de sa "vétusté", et "anticipe la nouvelle
répartition des activités" entre établissements du GHT, nécessaire face à une pénurie de
médecins.
Des volontaires pour renforcer l’équipe ?
Mais, conscientes de la tension des urgences, les autorités ont décidé de "missionner une
équipe de professionnels du secteur". Leur "plan d’action" comprendra le "recensement
d’éventuels volontaires" dans d’autres hôpitaux pour "renforcer" l’équipe cet été, précise
l’ARS. La direction de l’hôpital a elle refusé de s’exprimer.
"Ils vont colmater, appeler à la solidarité, injecter quelques paramédicaux récupérés en interne,
mais ça n’aura qu’un temps !" déplore M. Ramillon, craignant "une catastrophe sanitaire".
"Qui rejoindra une équipe décapitée, un hôpital qui coule ?", demande-t-il, réclamant "un plan
Marshall" pour rouvrir des lits, des postes et "sauver le premier hôpital du Pas-de-Calais".


En changeant quelques mots pour adapter à notre univers DGFIP, ça donne ça :

D’ici l’été, le SIP lensois aura perdu la moitié de ses fiscalistes.
"C’est insoutenable depuis des années, mais là, on n’en peut plus" : à Lens, "broyée" par la
saturation chronique de l’accueil dégradé et le manque de moyens, l’équipe fiscale "vole en
éclats". Démissionnaires ou démotivés, la moitié des fiscalistes seront partis d’ici l’été.
"Agent fiscaliste, c’était ma vocation. J’étais dans une équipe soudée, extrêmement compétente.
Mais, ces dernières années, les conditions de travail se sont tellement dégradées que je
n’éprouvais plus aucune satisfaction. J’angoissais tant que je ne dormais plus. Alors je suis
partie...", confie Marie, à Lens depuis plusieurs années.
"Comme partout, l’activité augmente", avec 160 entrées par jour en 2018 et des pics à 200.
"Mais à Lens, un tiers des visites nécessite un réception en box alors que le nombre d’agents
diminue constamment dans les services. Résultat : les usagers stagnent dans les files d’attente et
elles explosent...".
"En box (urgences fiscales), on a souvent deux fois plus d’usagers que de places", témoigne un
contractuel mal formé. "Pour les autres, il y a des heures d’attente, collés les uns aux autres s.
Quand la salle est pleine, on remplit les couloirs..."
"Cinquante usagers pour trois agents compétents, c’est intenable !", soupire-t-il. En souseffectifs,
"les agents font de l’abattage, ne peuvent même plus vérifier que les gens ont créé leur
espace en ligne et ont accès à leur dossier fiscal en ligne".
Outre l’épuisement, "les agents deviennent sectaires, passent leur temps à espérer des
applications fonctionnelles, ou doivent négocier leurs congés avec leur chef qui leur répond
« RIFSEEP » dans des services bondés", gèrent en simultané de nombreux cas, "impossibles à
suivre correctement", déplore Marie.
"Il n’est pas normal qu’en fin de journée, des collègues partent en larmes ! Que chaque jour, dix
ou vingt personnes, âgées et perdues, attendent debout dans un couloir et restent 8 heures car
elle n’ont pas internet !
C’est de la maltraitance fiscale institutionnelle", tranche un autre fiscaliste, démissionnaire
après de nombreuses années de service.
"Chaque matin, j’ai peur d’aller au boulot, je me demande si je vais finir par faire une
erreur", lâche-t-il, préférant "partir pour ne plus être complice de ce système qui broie les
gens".
Pour Jean Létoquart, chef de secteur et représentant CGT, "Lens reflète ce qui se passe
partout" : "le service public est matraqué, son déficit hallucinant et on réduit constamment la
voilure", notamment depuis la fermeture de toutes les trésoreries au sein du réseau de la
DDFIP62.
Transfert du contrôle à Saint Pol, suppressions de postes en fiscalité, secteur local, secteur
hospitalier : "la ddfip62, qui comptait autrefois 1.000 experts, s’est réduit à 700, et table
maintenant sur 500, dont de nombreux contrats ou services civiques, mal formés et précaires,
donc moins investis" en vue d’une énième réorganisation en 2023.
La direction s’est par ailleurs engagée dans un plan de retour à l’équilibre budgétaire
prévoyant "la suppression de 157 postes" et autant de service public en moins.
"Au SIP, c’est le Titanic"
"On nous parle de virage fiscal, réduction des délais de réponse mais on a les pires indicateurs
de satisfaction de France : une population âgée, un nombre incalculable de contentieux, une
désertification extrême et quasiment plus de personnels compétents sur le territoire, avec
seulement un après midi de présence par semaine !", plaide-t-il.
"Au SIP, c’est le Titanic : on voit l’iceberg, on saute tous à l’eau !", résume M.Malofion.
Pour Bercy et Darmanain, la réforme doit permettre de "supporter" le coût de la
reconstruction du réseau, "indispensable" au regard de sa "chèreté", et "anticipe la nouvelle
répartition des activités" entre SIP, agences postales facturant l’aide à la déclaration, ou encore
les entreprises privées de conseil en fiscalité, solutions privées nécessaires face à une pénurie
de service public.
Des volontaires pour renforcer l’équipe ?
Mais, conscientes de la tension dans les SIP, les autorités ont décidé de "missionner une équipe
d’experts AFIPA". Leur "plan d’action" comprendra le "recensement d’éventuels volontaires
de service civiques ou autres précaires sous contrat CDD" pour "renforcer" l’équipe lors des
périodes de fortes activité, précise la direction. La direction du SIP a elle refusé de s’exprimer
devant ces réponses façon « pansement sur jambe de bois ».
"Ils vont colmater, appeler à la solidarité, injecter quelques vacataires ou services civiques, mais
ça n’aura qu’un temps et avec un effet très limité en termes de service rendus !" déplore M.
Ramillon, craignant "une catastrophe fiscale".
"Qui rejoindra une équipe décapitée, un SIP qui coule ?", demande-t-il, réclamant "un plan
Marshall" pour créer des postes et "sauver le premier SIP du Pas-de-Calais en volume
d’accueil".

ANXIOGENE DISENT-ILS EN 2019…
LA CGT SAURA RAPPELER A NOTRE DIRECTION SON ABSENCE TOTALE DE
CLAIRVOYANCE SI ELLE S’ENTETE A FAIRE PORTER LE POIDS DU MAL ETRE
DES AGENTS SUR LES OS ET NON SUR SA FOUTUE GEOGRAPHIE REVISITEE…
IL NE S’AGIRA PAS DE FEINDRE DANS LE FUTUR LA SURPRISE OU L EMPATHIE
ENVERS LES AGENTS…

Article publié le 3 juin 2019.


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